(Olim :Contot, Comtoz) |
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Romont -
Romont et
Fribourg pour une branche de la famille dès 1814. |
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Armoiries D’argent à la grue essorante de sable, becquée et
membrée d’or, adextrée en chef d’une croix pattée de gueules |
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Sources : 1)
Armoiries de la
famille COMTE (Archives de l’Etat de Fribourg) 2)
Armoiries d’après
l’Armorial Ropraz de 1698 (cité par Galbreath) 3)
Empreinte du
sceau d’une correspondance de la famille COMTE |
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(Louis Page - Feuille Fribourgeoise 31/74 et 38/74) Ce nom de famille vient tout droit du titre nobiliaire le
plus représenté, comme celui de duc, de baron, de chevalier. Dans les plus
anciens documents de Romont, nous le rencontrons encore sous sa forme latine
Comitis ; il s'écrit aussi LeComte, Conte, Leconte. II a donné quelques
matronymes, Comtesse, Contesse, et quelques noms hypocoristiques, comme
Comtoz, Comté, Conté, Comtot, Contot. Le premier Comte, de Romont parvenu à notre connaissance,
a pour nom Antoine, et figure dans un parchemin des archives, à la date 1432.
II s'agit d'une sentence du Château de Romont qui a trait à l'obligation,
pour les gens du ressort, de contribuer aux charges de l’entretien des
remparts de la ville. Nous n'hésitons pas à la citer : Sentence
du Châtelain de Romont, et des nobles Jacques et Pierre de Billens, Antoine
Comitis, et plusieurs autres de sa cour, siégeant à Villarzel-le-Gibloux,
lesquels condamnent un particulier de Farvagny-le-Grand, et un autre de
Farvagny-le-Petit, à contribuer aux tailles pour les fortifications, ainsi
que d'autres qui y sont tenus. Donné à Villarzel, le jeudi après la fête de
Tous-les-Saints, l'année 1432. Ainsi
qu'on le voit, le ressort de Romont s’étendait dans cette direction jusqu'à Farvagny.
Un demi-siècle plus tard, donc en 1482, c’est Jaques Comtoz qui est témoin,
selon l'usage, avec d'autres nobles, auprès de l'illustre seigneur Charles de
Savoie au sujet que l'octroi des mailles (petit impôt sur le vin) et ohmgeld
(umgeld ou uhmgeld = petit impôt pour l'entretien des remparts également
perçu sur le vin) est à perpétuité. II importait, pour la ville, de faire
reconnaître ce droit par le nouveau souverain, Charles Ier, fils d'Amédée IX,
le bienheureux, et monté sur le trône de Savoie cette même année 1482. Ces
deux premiers Comte connus sont donc des personnages importants, considérés
comme nobles, sans doute du fait de leur nom. Les deux
premiers Comte que nous avons signalés à Romont, au XVe siècle, Antoine et
Jaques (il y a de nombreux Antoine dans la famille), semblent avoir été des
personnages importants par le rôle qu'ils ont joué, le premier comme juge
dans un différend, et le second comme témoin auprès du duc de Savoie. Cet
Antoine Comte, le 15 octobre 1446, est en effet institué vice-châtelain, et
selon la lettre de son institution, il est tenu de résider à Romont (ce qui
laisse supposer qu'il avait une autre résidence, vraisemblablement en
Savoie). Il devra bien garder le château, rendre promptement justice à
chacun, présenter ses comptes à Chambéry, selon le serment qu'il a prêté dans
la chapelle du Portail où cette cérémonie se déroulait ordinairement. En
1457, il est mentionné comme hospitalier ou recteur de l'hôpital (Col.
Gremaud - 34 - fol. 126 copie de
lettre). Mentionnons
en passant un Johannetus Contot (Jean) qui, comme notaire à Vuarmarens, passe
un acte en 1404. La tradition situe cette famille dans le droit (AEF - Gr. Rt
- 106). On peut se poser la question si ce Jean Comte ne serait pas un aïeul
de ceux de Romont. On est
surpris, par la suite, de ne pas rencontrer de Comte « en vue » pendant près
d'un siècle dans les papiers de Romont, à part quelques prêtres dont nous
parlerons plus tard. Revoici un Antoine Comtoz, qui est reçu bourgeois de
Romont, pour 50 florins, le 25 juillet 1561. II assiste au Conseil général de
la ville le 30 juin 1566, y prête le serment requis, et pareillement l'année
suivante. Meurt-il trois ans plus tard ? On peut le penser, car le 26
septembre 1570, maître Jacques Currat est nommé tuteur de l’enfant d'Antoine
Comtoz. (AVR - Man. 1 - fol. 70). Ce fils est-il Pierre Comte, établi «
patifou » en décembre 1586, pour 12 gros et 1 quarteron de blé par mois. (La
fonction du patifou était celle du « suisse» d'église actuel). Mais Pierre
Comte ne remplit pas exactement son devoir. Aussi, le Conseil ordonne-t-il
six mois plus tard, soit le 9 juillet 1587, de payer le patifou pour le
service qu'il a accompli, à râte de temps, et de chercher un autre patifou.
(AVR - Man. 4 - fol. 42 - No 5 - fol. 12). II
est en revanche certain que Guillaume Comtoz est fils du précédent Pierre,
reçu bourgeois en 1596, pour 40 florins (AVR - Man. 6 - fol. 206). II assiste
au Conseil des Quarante le 17 juillet 1608, et en 1610 (Id. Man. 7 - fol. 228
et 262). Ce Guillaume Comtoz, encore gamin, eut une petite histoire que nous
nous plaisons à raconter. II acheta du fromage avant l'heure fixée, et
insulta un marchand, François Léaz, qui lui fit une remarque au sujet de
l'heure. Le père du jeune Guillaume, Pierre, pria les seigneurs du Conseil de
pardonner à son fils qui ignorait le statut concernant l'heure et de le
dispenser de l'amende (il est dit ban). Le Conseil maintint sa décision, et
condamna ledit Guillaume Comtoz à la prison de 24 heures et à payer le ban en
plein. (On était déjà ferme, en ce temps-là). (AVR - Man. 2) |
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(AEF -
Prof Jordan) Le 6 juillet
1404, Johannet dit Vuadens, homme libre, reconnaît posséder des terres qu'il
a acquises le 1 avril 1370 de: "a
Rodulpho, filio Johanneti Contot de Vuarmarens et quondam Jahannete uxore
dicti Johanneti Conto, filia quondam Mermarü Moret de Rotta Villa..."
(AEF. Grosses de Romont 106, fo XXIV). On
trouve également de nombreuses références aux actes passés par Antoine,
notaire à Romont, jusqu'au 4 mars 1456. On peut citer par exemple divers
extraits, dont celui de 1439: "Anthonius Comitis notaris Rotondimontis"
reconnaît détenir "domum suam in dicto giro continente duas teysas cum
dimidia quartum et dimidium quartum alterius teyse juxta somum Glaudii Odear
a parte venti casale domus quondam Petri Voctallet a parte boree"
moyennant un cens annuel de 7 deniers nouveaux. Il reconnaît détenir encore
un curtil rière la dite maison et à côté de celui de Claude Odear, de celui
de Pierre Voctallet moyennant un cens annuel de deux deniers. Il détient
encore une oche hors la porte de Marsens contenant un fossorier et quart.
(AEF Grosse de Romont 102, fo 550) et celui
du 16 janvier 1446: "L'abbé
de Hauterive reconnaît devoir à Anthonius Comitis, notaire et bourgeois de
Romont, 20 florins d'or pour l'achat qu'il lui fit d'un cheval rouge brun
ayant une étoile sur le front" (AEF Gumy N° 2167). |
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A
Fribourg, le 3 janvier 1814,
selon l'extrait de la séance ordinaire du Conseil de Fribourg (AEF), qui
précise: "Savoir
faisons, à tous ceux qu'il appartiendra que sur la demande qui nous a été
faite par Monsieur Georges Albin, ffeu Jacques Comte, bourgeois de Romont,
avocat patenté domicilié en cette ville, tendante à être reçu et agrégé au
nombre des bourgeois de A
Lausanne, en 1544,
Benoît COMTE, originaire de Romont, fût reçu bourgeois de Lausanne. Sa femme,
Péronne de Hugues
COMTE épousa Suzanne LOYS, fille de Sébastien. Hugues était ainsi le
beau-frère d'Isbrand DAUX, bourgmestre de Lausanne, qui avait épousé une
soeur de Suzanne LOYS. Il était également le beau-frère du seigneur de
CHATILLON, châtelain d'EVIAN. Suzanne,
après avoir donné le jour à un fils, le 7.2.1588, mourut de la peste le
27.4.1588. Hugues possédait
3 maisons à Lausanne, l'une à la rue St. Laurent l'autre à la rue de l'Ale et
la troisième (une masure ruinée !) à Chauderon. Le projet d'Isbrand
DAUX ayant échoué (chasser les Bernois et rendre la ville de Lausanne aux
SAVOIE) Hugues se réfugia en Savoie et ses biens furent saisis. D'après |
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(Extrait
de A. Deillon, "Dictionnaire des paroisses du canton de Fribourg) Jean, curé
de Billens, de 1440 à 1459. Il ne résida pas. Il était aussi chapelain de
Romont. Une bible manuscrite qui lui a appartenu se trouve dans la
bibliothèque des Capucins de Sion. (II., pp. 136, 137, 154.) Pierre,
membre du clergé de Romont en 1513. (IX, p. 219 et X p. 40) Claude,
membre du clergé de Romont de 1521 à 1524. Curé de Romont en 1523. C'est
peut-être le même que Claudius COMTE, feu Comitis (Comitis Vallerius, vicaire
à Prez-vers-Noréaz, en 1482, qui devait 53 gros à Jean Mestral, châtelain de
Montagny.) (X pp. 463 et 479). Guillaume,
curé d'Onnens en 1551, vicaire à Ependes en 1552, curé de Cugy en 1558. (IV,
p.473, V. p. 71 et IX. p. 54). Henri,
chapelain de Bourguillon en 1586 (VI. p. 469). Jacques,
vicaire à Romont de 1664 à 1670. Il célébra sa première messe en 1662 et fut
d'abord maître d'école. (X. p. 469) En 1680,
un D. COMTE, membre du clergé de Romont, est mentionné comme arbitre lors
d'un différend avec le curé d'Attalens. (I. pp. 131 et 132) En 1699,
un D. COMTE est vicaire à Domdidier (IV. p. 531) Georges, 1727-1804,
chapelain à Châtel-St-Denis de 1671 à 1756, chapelain à Siviriez de 1756 à
1758. Vicaire à Ursy-Morlens avant 1778. Membre du clergé de Romont de 1764 à
1804. (III. pp. 131, 132, 133 et 134 ; X. p. 412 ; XI. pp 152 et 264.) |
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Emigration - Marie Comte (988-897-213) âgée de 40 ans, francophone et
catholique, voyage pour le Brésil avec son fils Jean (989-898-214) âgé de 5
ans, à bord de l'Urania. Le Registre Général-AN dit qu'elle est veuve,
cependant une note du maire de Romont parle de son mari malade au début 1819.
Il s’agit probablement de Marie Badoud, née le 19.8.1780, épouse de Georges
fils de Joseph (° 10.7.1774, † 22.9.1819). Leur fils Jean est né à Romont le
17.2.1814. - Nicolas (Théodore), °
20.9.1857, † 1922, fils de Marie-Louise, émigra en Algérie. Il fut naturalisé Français le 2.5.1920 (décret n°274-1505). Ses
descendants vivent en France et un des ses fils, Alfred ° 3.4.1892 à Alger
est mort le 14.2.1916 pour |
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Le 4
juin 1612, Marie COMTE, fille de Jacques COMTE, de Romont, "ressort de
Frybourg" soldat de la compagnie, épouse un jeune homme de la localité voisine,
Philibert RYBON, de Chapareillan. Le 1er décembre 1616, Jacques COMTE reçoit
quittance de son gendre pour la dot de sa fille, qui se composait de
"quarante trois escus quatre solz, valant cent vingt neuf livres
tournoyzes quatre, une robe et une cotte de bon drap de colleur, deux arches
de sapin fermant à la clef, une houlle de fer contenant environ cinq
escuelles et une cuiller en fer". Archives départementales de l'Isère,
III-E, 4841, fo 287 volant. (Extrait de "La garnison fribourgeoise du
fort de Barraux" par le comte Yves du Parc A.F. 1940, p. 152) (Il
s'agit de ************** "Lanther
a présenté aussi pour le même poste (capitaine aide-major), Jacques COMTE, de
Romont, adjudant sous-lieutenant du 1 er contingent, mais COMTE n'est pas
personna grata auprès du colonel Girard" (Extrait de "Les
Fribourgeois en garnison à Genève en 1814" par François Ducrest. A.F.
19). *************** Bernard
Comte, fils de Jacques, né en 1619. Seigneur justicier de Romont pendant plus
de 25 ans. Comme Membre du Conseil et Syndic de Romont son action sera
déterminante. Bon nombre de "Comte" du 20ème siècle sont dans sa
descendance. En mars 1657, il donna un petit soufflet au Père Henri, Minimes.
Le Père Jolvat, Correcteur des Pères Minimes ayant mal à propos fait des
plaintes à Fribourg contre Bernard COMTE, bourgeois de ce lieu, pour avoir
donné, en état d'ivresse un petit soufflet au Père Henri, Minimes, et l'ayant
fait excommunier et mettre en prison, le Conseil déposera aussi des plaintes
contre les Pères. (X. p. 414). *************** Gaspard
Comte, frère de Bernard, né en 1620, est le maréchal-forgeron de Romont qui
donna naissance à une longue lignée d'artisans des métiers du fer. Il est
cité à de nombreuses reprises dans des actes. Georges-Albin, qui a reçu la
bourgeoisie de Fribourg en 1814 est issu de la descendance de Gaspard. *************** En 1672,
le curé de Berlens, D. Jean ZANY (Chanex ou Chaney) vend à sa nièce
Pétronille, fille de Cordey, de Romont, et épouse de Jacques COMTE, de
Romont, un "morcel de prez sis dans les Isles de Bouveret, en
Valais". En 1695, il s'éleva une difficulté entre les héritiers du curé
Gauldron, de *************** En 1717,
Jeanne et Stéphanie COMTE, d'Arruffens, meurent dans une incendie, quelques
jours après leur première communion (II. p. 144). *************** En 1797,
la fille de Joseph COMTE injuria les soeurs Trappistines, maîtresses de
l'école des filles, au sortir des prières qui se faisaient à la chapelle de
St. Antoine, à 5 heures du soir. Elle fut condamnée à la prison et bâtonnée
(X. p. 440). *************** Pierre
COMTE, né en 1802, Juge et Président du tribunal cantonal, Président du
tribunal de commerce. Député et Président du Grand Conseil, Conseiller aux
Etats. Les intérêts de Pierre COMTE portèrent sur les questions
philosophiques, politiques et sociales (Dictionnaire historique de *************** |
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Généalogie
de la famille Comte La
généalogie de la famille, à partir du premier Pierre COMTE connu, né vers
1540, a été établie sur la base des
recherches effectuées dans l'abondante documentation classée aux Archives de
l'Etat de Fribourg et à Remarques
particulières sur la généalogie établie: La
généalogie est construite avec les données recueillies sur les COMTE originaires
de Romont et ceux qui ont obtenu le droit de cité de Fribourg. Lorsqu'une
branche prend une autre origine que Romont et Fribourg, les recherches n'ont
pas été poursuivies. A partir de premier Pierre COMTE, né vers 1540, on
distingue trois branches principales dont voici quelques détails: 1.
Branche de Guillaume, fils de Pierre (s'arrête après 6 générations) Dans
cette branche de la famille COMTE, Léonard, un fils de Guillaume, éleva 12
enfants. Malheureusement il n'a pas eu de fils marié et sa descendance
"Comte" s'est donc éteinte. Un autre fils de Guillaume, Claude qui
épousa Elisabeth Chenaux, eut également une importante famille, mais dont on
ne trouve plus de descendant "COMTE" dès le milieu du 18ème siècle.
Dans plusieurs documents (RP 45) il est fait mention de la descendance de
Guillaume par son fils Jacques qui a épousé Françoise Grevel. En fait c'est
une erreur car Jacques COMTE qui a épousé Françoise Grevel, en seconde noce,
est le frère et non le fils de Guillaume. La branche de ce Jacques, fils de
Pierre est détaillée ci-après. 2.
Branche de Jacques, fils de Pierre (13 générations qui perpétuent la descendance actuelle de la
famille) Les
registres de la paroisse de Romont sont archivés depuis 1579. On peut situer
la naissance de Jacques, fils de Pierre et Catherine, vers 1575-79 car son
premier fils, Claude est née en 1597. Contrairement aux informations du
Registre des familles n° 26 - RP 45, Jacques COMTE qui a épousé en seconde
noce Françoise Grevel est le fils de Pierre et non de Guillaume. Pour preuve,
le 2.1.1599 "Reconnaissance d'honneste Jacques, fils de feu Pierre
Contoz, habitant du dit Romont, faicte par Claudiaz, fille de Pierre
Gollon, sa femme ici lui estant absent du pays" [Claudiaz est l'épouse du premier mariage]
(AEF. Grosses de Romont 67, fo 233-235) et le 28.9.1633, reconnaissance des
hoirs de feu Jacques, fils de Pierre Contoz, vivant bourgeois de Romont,
faite par Françoise leur mère. "Je Françoise, fille d'Antoine
Grevel, veuve de feu Jacques Contoz"
(AEF - Grosse de Romont 59, fo 296). La
branche de Jacques a la plus importante descendance. On y trouve quelques
personnages illustres qui ont marqué leur époque et d'autres parfois plus
typiques. Parmi les plus importants citons: - Bernard COMTE (-Mieville), fils de Jacques, né en 1619.
Seigneur justicier de Romont, Syndic, est certainement celui qui a joué le
plus grand rôle de la famille COMTE au cours du 17ème siècle à Romont. - Gaspard COMTE
(-Roud), frère de Bernard, né en 1620, est le maréchal-forgeron de Romont qui
donna naissance à une longue lignée d'artisans des métiers du fer. - Claude COMTE
(-Herbetaz), notaire à Romont, décédé en 1710 - Pierre COMTE
(-Vaudaux), né en 1802, Juge et président du Tribunal cantonal, président du
Tribunal du commerce. Député et président du Grand Conseil. Conseiller aux
Etats. - Ignace COMTE
(-Gaudard), né 1829, sellier et sergent de ville, qui eu 14 enfants et
perpétua ainsi la descendance de la famille. C'est
dans cette branche, dans la descendance de Gaspard, fils de Jacques, que la
bourgeoisie de Fribourg a été acquise en 1814 par Georges-Albin, avocat,
époux de Marie-Jeanne Monnerat. Depuis lors, toute la descendance de
Georges-Albin est originaire de Romont et Fribourg. On y trouve par exemple
le Dr Louis COMTE, décédé en 1959. 3.
Branche de Georges (10
générations qui s'étendent jusqu'à nos jours). Comme
Georges, fils de Pierre, est inscrit à la visite des armes de 1595 et 1600 (
AEF - Rôle militaire des 16ème et 17ème siècles de Romont) on peut situer sa
naissance avant 1579. Des cinq enfants de Georges et Barbara, trois ne
figurent pas sur les registres et sont nés entre 1599 et 1610 (pas de
registres) et les deux derniers, Jacques et François sont nés en 1610
respectivement 1615. Un fils
de Georges a été le sujet de beaucoup de spéculation sur sa descendance
(réf.: AEF-correspondance des années 1950-60 de André Le Comte, généalogiste
de Genève). Il s'agit de Pierre (dit l'Aîné), né avant 1610, qui épousa
Michèle Rechoz (ou Richoz) en 1630 et dont le fils Jacques, né en 1634,
aurait épousé une Marguerite PIAT, puis se serait installé à Lyon, comme déjà
mentionné. Malgré les nombreuses recherches effectuées dans le années 1957-60
par le prof. Jordan, archiviste, aucun lien n'a été trouvé entre ce Jacques
COMTE, époux de Marguerite PIAT et la descendance de Pierre dit l'Aîné. Tous
les documents consultés dans le cadre de cette recherche généalogique, et
plusieurs éléments complémentaires trouvés, n'ont fait que confirmer les
résultats du prof. Jordan. Il s'agit d'un autre Jacques qui a épousé
Marguerite Piat. Ce Jacques est né à Toussieu (Isère) en 1637. Il fût maître
boulanger à Lyon où il y décéda le 28.12.1677. Son épouse, Marguerite Piat ou
Pyard, est née à Lyon le 22.2.1648. Elle décède en ce lieu le 13.3.1710.
Jacques est le fils de Pierre COMTE de Toussieu et de Philberte GADOT. Ces
COMTE de Toussieu (Isère) sont à l'origine des LECOMTE, reçus bourgeois de St
Saphorin (Lavaux) en 1819 et non donc pas d'origine à Romont. (ref.: Archives
du canton de Vaud) Dans la
descendance de Georges on trouve aussi quelques illustres personnages comme
Augustin, né 1679 (médecin-chirurgien),ou François-Joseph, née en 1777, (Juge cantonal, Syndic de Romont). Louis,
né en 1819 qui exerça sa profession de pharmacien à Martigny et
Châtel-St-Denis avant de s'installer à Romont. A la dernière génération
connue de la branche de Georges (10ème) on trouve un Emile COMTE, fils de
Gustave, qui épousa en 1918 à Bulle, Laurence DOMBALD. Y a-t-il encore d'autres
descendants de nos jours ? 4.
Branches diverses Par
manque d'informations et documents, il y a plusieurs COMTE que l'on ne peut
pas rattacher à l'une des trois branches indiquées ci avant. Par
exemple Pierre et Jean COMTE et leur descendance, originaires d'Arruffens. Il
est à préciser que "Pierre", qui a épousé Marguerite Gobet
d'Estavayer-le-Gibloux le 13.1.1630, a pris l'origine d'Estavayer-le-Gibloux
le 13.3.1633. Où encore les COMTE
dit de |
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